Face à la virtualisation du travail et le nombre d’interactions professionnelles à distance, la déconnexion devient un sujet structurant pour établir les bases de l’environnement de travail de demain.
"Se déconnecter en 2021, pour quoi faire ?
À l’heure du travail hybride, le sujet de la déconnexion revient sur le devant de la scène. 69% des cadres souhaitaient un « droit à la déconnexion » effectif en novembre 2020. Et pour cause, le télétravail à 100% ou mixte a totalement transformé notre rapport au monde professionnel. La virtualisation à outrance de notre vie de bureau a fait fondre la frontière entre nos sphères privée et professionnelle, en institutionnalisant les horaires décalés et les journées de travail à rallonge. Depuis quelques années, les outils numériques ont largement contribué au développement du sentiment d’urgence et à l’apparition d’une nouvelle norme sociale, « l’immédiateté communicationnelle » selon Jauréguiberry, sociologue et cofondateur du groupe de recherche « Sociologie de la communication ».
Après plus d’un an de vagues de confinement, le télétravail a accéléré cette injonction à la disponibilité permanente. Conséquence ? Une enquête de l’Ugict-CGT, réalisée avec la Dares début mai 2020, souligne que 40% des encadrants déplorent une hausse de leurs temps et charge de travail. Comme le souligne le baromètre T6 d’Empreinte humaine sur de la santé psychologique des salariés Français en période de crise, « ce sont aujourd’hui les télétravailleurs qui sont les plus en détresse psychologique ». Cette enquête met en évidence que 6 télétravailleur·euse·s sur 10 disent travailler trop et 1 sur 2 déclarent travailler plus tôt et finir plus tard. (...)
Pour réussir ce pari, cet Ebook a vocation à décrypter les tendances en lien avec les problématiques de connexion et de déconnexion des salarié·e·s et de questionner les enjeux de la déconnexion alors que le travail est en plein chambardement. Découvrez 5 pistes d’actions pour établir une stratégie de déconnexion durable et efficace en phase avec sa culture d’entreprise."