Une étude sur les médias sociaux à l'ère de l'économie de la confiance.
"Prenez le classement des plus grandes marques publié par Forbes (« World’s Most Valuable Brands List ») et essayez de dresser la liste des géants du top 100 ayant choisi de ne pas réduire leurs dépenses allouées à la publicité sur les médias sociaux. Cela ne devrait pas vous prendre trop longtemps : la réaction est plutôt unanime face à l’échec, de Zuckerberg notamment, de prohiber concrètement les discours de haine sur les réseaux sociaux.
La campagne #StopHateForProfit (« Stop à la haine pour le profit »), qui s’inscrit dans un mouvement social beaucoup plus large, prend de l’ampleur et fait la une des journaux et des revues économiques, un secteur où ne rien dire signifie être complice. En plus de la baisse de revenus subie par Facebook, voir de nombreuses marques de confiance publier des communiqués de presse afin de dénoncer les pratiques d’un réseau social n’est jamais de bon augure.
L’ensemble des marques ayant rejoint ce mouvement sont actuellement en train de vérifier leurs dépenses publicitaires. Elles ne donnent cependant pas toutes les mêmes raisons pour se justifier de cette démarche et procèdent différemment. Certaines ont annoncé le retrait de leurs publicités pendant un mois, quand d’autres ont décidé de suspendre leurs campagnes pour une durée indéterminée. D’autres encore ont ajouté Instagram, Twitter, LinkedIn et YouTube à leur liste noire."