Contrairement à certaines idées reçues, dues notamment à la crise Covid, le secteur de l’événementiel se porte bien.
"Commanditée par un collectif d’organisations professionnelles et d’institutions (Atout France, Caisse des Dépôts…), la première étude sur le poids et les retombées des événements d’entreprise en France en 2018 démontrait l’importance économique du secteur, avec 335 000 emplois directs.
Les chiffres de 2022 parlent de 400 000 emplois et d’un chiffre d'affaires de près de 100 milliards d'euros. Pour 2023, les prévisions sont de l’ordre de 110 à 120 milliards d'euros de CA. Aux yeux des professionnel(le)s, les événements restent un canal d’acquisition client majeur avec de très forts enjeux de personnalisation pour les années à venir (proposer des expériences toujours plus uniques et ciblées).
Le secteur su se réinventer et profiter d’un changement d’habitudes voulu par le public, toujours très demandeur d'événements. Une étude de juin 2020 (post premier confinement) montre que 30 % des Français préfèrent les événements en ligne, et que 21 % sont prêts à payer pour cela. Les événements marketing aujourd’hui se veulent hybrides, avec une diffusion en “live stream” devenue quasi obligatoire.
Les habitudes ont donc évolué tout comme les besoins. Pour s’adapter, les organisateurs de salons, les agences événementielles, les entreprises elles-mêmes et les éditeurs de logiciels spécialisés ont bouleversé les offres."