Ce livre vous explique ce que sont les bad-buzz et comment les gérer.
"Avec le développement des prises de parole et des témoignages sur les réseaux sociaux et le web, les bad buzz et crises se développent via des amplifications de plus en plus volumineuses et à une propagation de plus en plus rapide.
Chaque internaute est donc un relai potentiel, à la résonance plus ou moins forte selon son influence (légitimité, audience et interactions) mais aussi de plus en plus souvent un créateur de la mauvaise réputation, à l’origine de la crise, via le partage de ses photos et vidéos. Toutes les plateformes majeures ont, depuis 4 ans, perfectionné leur fonction de prise de vues et de diffusion des images. Combiné à des smartphones de plus en plus puissant et précis, le pouvoir des images et des vidéos est désormais entre les mains de chaque consommateur.
Les réseaux sociaux sont en effet un lieu de partage majeur des vidéos : 62% des partages se font sur Facebook, 53% sur Instagram, et 42% sur YouTube.
En moyenne, une vidéo engendre 1200% de partages en plus que les textes et les images combinées. Sur Twitter, les vidéos sont 6 fois plus partagées que les photos et 3 fois plus que les GIF. L’amplification et la viralité sont donc de plus en plus nourries à l’image.
65% des entreprises ayant subi une crise de réputation estiment que les médias sociaux ont rendu la crise plus difficile à gérer.
55% parallèlement 55% estiment que les médias sociaux ont rendu le process de revalorisation plus facile.
Ceci est d’autant plus vrai pour une PME. En effet, une grande entreprise pourra investir sur les canaux presse écrite-TV-Radio pour redorer son blason et diffuser sa communication post-crise (à l'instar du laboratoire Teva en 2014 (3) ). Ces médias, hormis la PQR, sont souvent inaccessibles pour bon nombre de PME; les médias sociaux et la communication web demeurent alors un canal indispensable pour certaines petites entreprises, dans la mesure où leur secteur d'activité s’y prête."
