Bien analyser pour mieux connaître ses consommateurs.
"Depuis le lancement de l’iPhone par la célèbre firme de Cupertino, il ne se passe pas une année sans qu’on nous annonce que cette fois-ci, pas de doute c’est bien l’année du mobile. Smartphones de plus en plus performants, explosion du nombre d’applications dans les stores, avènement des tablettes ; le marché de la mobilité a été l’un des plus dynamiques de ces 10 dernières années. Et 2015 a marqué un tournant pour les investissements publicitaires tant attendus.
Les grandes firmes du digital sont l’incarnation de cette hégémonie : 60 % du trafic de Google, 50 % des vidéos de YouTube lues sur mobile ; quant à Facebook, qui a adopté une logique de Mobile First, son chiffre d’affaires est estimé à 70 % mobile.
Pour l’e-commerce, plus qu’un support, le mobile est un contexte d’utilisation. Il est devenu le compagnon indispensable d’un shopping maitrisé que ce soit online ou offline (voir le concept du ROPO*). D’ailleurs, d’après Erik Johnson, CEO d’Atlas (adserver Facebook), 40 % des achats finalisés sur desktop seraient initiés sur mobile.
Le canal mobile doit être considéré comme un catalyseur du parcours digital.
Applications natives, HTML5, sites mobiles optimisés et Responsive Design ont eu successivement le vent en poupe dans le cœur des marketeurs. Très récemment, les formats Facebook Instant Articles et Google Accelerated Mobile pages ont aussi fait parler d’eux. En proposant d’embarquer les articles des éditeurs directement dans leur plateforme, ils ont créé un nouveau moyen d’accéder au contenu. À présent, les technologies ne sont plus uniquement déterminantes dans le choix des investissements. Les sociétés matures font le choix de multiplier les points digitaux pour mieux répondre à un contexte de consommation et à une étape de la vie du client.
Le rôle de la donnée n’étant plus à prouver, il est donc incontournable de s’appuyer sur des outils analytiques pour orchestrer cette transformation."