Tout ce que vous devez savoir pour analyser la baisse significative de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers dans les années à venir.
"Les enjeux climatiques et environnementaux, couplés aux événements les plus récents – sécheresses, incendies, inondations, recul de la biodiversité mais aussi crise énergétique – viennent, comme le sac d’une marée montante, submerger l’actualité et imposer, à une fréquence accélérée, les nécessités d’agir tous azimuts. Il faut à présent « penser le territoire à l’heure de l’anthropocène ».
Une notion puissante revient comme solution indépassable : la sobriété. C’est peut-être aussi, concernant le ZAN et le foncier, le sujet central, car comme l’indique Ulrich Rodrigo au long de son entretien (p.26), à elle seule, elle « embrasse la quasi-totalité des problématiques contemporaines de l’aménagement (enjeux environnementaux, étalement urbain, mobilité, inclusion sociale, emploi, formes urbaines…) ». Mais qui a des moyens pour y parvenir ? Moins que le temps, l’obstacle à franchir est celui des ressources et outils financiers pour atteindre l’objectif ; un modèle économique du ZAN reste en effet sans doute à trouver.
Depuis 2014, la loi confie à la région la qualité de « chef de file » pour l’organisation des modalités d’action commune des collectivités, en vue de l’aménagement et du développement des territoires1 . Les mesures prises en matière de limitation de l’artificialisation des sols ressortent donc en premier lieu de la compétence des régions."