Sous-estimer la Customer Due Diligence est une grave erreur. Qu’attendez-vous ? Des amendes ? Une responsabilité individuelle ?
"Pour ceux qui s’attendaient à ce que la chasse à la conformité prenne fin avec le méga règlement d’ING d’une valeur de 775 millions d’euros, il est désormais clair que ces personnes vont être déçues. La lutte contre le blanchiment d’argent a également retenu l’attention du public ces derniers mois.
Le PDG de Rabobank, Wiebe Draijer, par exemple, a dressé un tableau de l’approche actuelle de la lutte contre le blanchiment d’argent et de la façon dont elle est inefficace à ses yeux - et à ceux d’autres banquiers. Et cela fin 2019, après qu’il ait été connu que De Nederlandsche Bank avait tapé sur les doigts de l’organisation Draijer’s en 2018. En raison d’un organe de surveillance défaillant, pas moins de quarante mille clients ont été placés » potentiellement à tort « dans la catégorie de risque le plus faible de Rabobank.
À son tour, ING Belgique n’a pas réussi à contrôler correctement les transactions majeures d’un client russe entre 2000 et 2013. ING s’est finalement également vu infliger une amende de la part de la Banque nationale de Belgique.
Il est devenu essentiel d’effectuer une Customer Due Dilligence en dehors du secteur financier, afin de vérifier si vous pouvez vraiment vous fier à votre client. Les chaînes de production et de commerce, entre autres, sont également difficiles à contrôler et constituent donc d’excellents véhicules de blanchiment d’argent. Pensez au commerce de diamants à Anvers, mais aussi au marché des montres très chères."