En France comme ailleurs, le réseau commuté du téléphone (RTC) est devenu obsolète. Comme prévu, il va progressivement être mis hors service, remplacé par des solutions IP. Pourtant, beaucoup d'entreprises, satisfaites de la robustesse de ce vénérable réseau, tardent à envisager sa fin.
"En France comme ailleurs, le réseau commuté du téléphone (RTC) est devenu obsolète. Comme prévu, il va progressivement être mis hors service, remplacé par des solutions IP. Pourtant, beaucoup d’entreprises, satisfaites de la robustesse de ce vénérable réseau, tardent à envisager sa fin.
Tous les opérateurs de téléphonie dans le monde l’ont prévu : le bon vieux téléphone fixe dit ‘commuté’ vit ses derniers mois/ années. Pour les opérateurs historiques, comme Orange, ce réseau téléphonique commuté à bas débit ou RTC, coûte de plus en plus cher à maintenir et reste gros consommateur d’énergie, puisque les câbles autoalimentent les postes terminaux en énergie (en 12 ou 48V, donc sans connexion avec le réseau électrique d’EDF ou autres).
Dans les milliers de commutateurs centraux d’ancienne génération qui fonctionnent encore, certains composants, dits à ‘commutation de circuits’, sont hérités des technologies électromécaniques qui datent de plus de 30 ans.
Les pièces de rechange, quand elles existent, se font très rares. Leur réparation à l’identique peut coûter une fortune.
Pour Orange, cette obsolescence des autocommutateurs dits ‘publics’ concerne environ 300 systèmes en France."