Ce livre blanc s'adresse aux difficultés de recrutement en 2018, qui restent une problématique majeure pour les DRH du secteur de la santé. Elles concernent les médecins, les chefs de bloc, les directeurs des soins, les infirmiers dans certaines spécialités (voir schéma), les brancardiers, les aides-soignants et les ASH.
"L’humain est au cœur du système de santé. À l’heure où l’accent est mis sur l’optimisation financière et l’industrialisation, il apparait plus évident que jamais que c’est le facteur humain qui occupe le plus les fonctions RH du secteur. Et que c’est un facteur clé de réussite pour les établissements.
Recruter et fidéliser, mais pas que. Les enjeux sont multiples, et le secteur de la santé n’échappe pas à la révolution en cours… Attirer les talents (et donc être attractif), recruter des compétences comportementales (et donc les évaluer), évaluer les compétences internes et les faire évoluer, savoir manager différentes générations, porter une vision et un projet d’établissement, transformer, assurer le bien-être au travail de ses équipes…
Cette première étude des priorités des DRH du secteur de la santé a pour but d’apporter un éclairage sur les priorités actuelles en matière de Ressources Humaines, et de donner des pistes concrètes de réflexion pour le futur.
Adecco Medical accompagne depuis 50 ans les établissements de santé dans leur gestion des ressources humaines. Nous sommes convaincus que le capital humain est le premier avantage concurrentiel des établissements de santé, aujourd’hui et demain. Et nous mettons tout en œuvre, à travers l’ensemble de nos solutions, pour les aider en ce sens.
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L’attractivité du secteur est pénalisée par la difficulté du travail en établissement de santé. En France en 2017, selon une étude de la DRESS, « les établissements de santé sont l’un des secteurs d’activité où les salariés ont le plus recours aux arrêts maladie, avec 10 jours d’absence déclarés pour maladie par an en moyenne, contre 7,9 dans l’ensemble des secteurs1 . » Le nombre de jours d’absence pour maladie dans les établissements privés à but lucratif ou non lucratif est similaire à celui des hôpitaux publics. Les aides-soignants et les agents d’entretien enregistrent un nombre d’arrêts maladie significativement plus élevé que les médecins et les professions administratives. Les infirmiers affichent des résultats intermédiaires."