Comment fidéliser les Français dans le secteur de l'assurance.
"Dans un climat concurrentiel accru, les entreprises rivalisent d’ingéniosité pour augmenter leurs parts de marché respectives. Les stratégies sont aujourd’hui très clairement orientées vers le consommateur final et l’accroissement de sa fidélité. Les assureurs ne dérogent pas à cette règle.
Les premières entreprises qui ont lancé des programmes de fidélité étaient des distributeurs et des vépécistes. Ces entreprises avaient le point commun de devoir multiplier la fréquentation pour augmenter les actes d’achat et donc le chiffre d’affaires. Elles ont donc conceptualisé une promesse liée à la consommation : la carte de fidélité était née. Dans le secteur de l’assurance, la fidélisation ne peut se jouer via une fréquence d’achats ; nous imaginons par exemple très difficilement, une succession de tampons sur une carte de fidélité de notre assureur…
Alors comment définir la fidélité des assurés ? Une hypothèse pourrait être de retenir la durée du contrat comme indicateur clé. Mais la réponse n’est pas satisfaisante devant le caractère passif d’une majorité de souscripteurs lors des renouvellements tacites annuels. C’est la fidélité par « tacite reconduction ».
A l’extrême, cette passivité ne remet-elle pas en cause la notion même de fidélité dans notre secteur ?"