Les résultats de l’enquête menée auprès de jeunes diplômés et de professionnels des ressources humaines nous invitent à réfléchir sur les attentes des uns et des autres, tant au niveau professionnel que personnel.
"RAPPORT JEUNES DIPLÔMÉS
Des jeunes diplômés au positionnement divers.
Les résultats mettent en évidence la diversité des positionnements des jeunes diplômés et donc, au risque de s’égarer, de la nécessité de ne pas rester sur une vision uniformément pessimiste.
En effet, parmi les quatre grands types de comportements présentés page suivante deux regroupent des jeunes diplômés en action ou en réaction. Ils représentent 59 % des répondants et la question que nous pouvons tous nous poser est de savoir comment les accompagner pour « réenchanter » nos entreprises ?
Cette question est d’autant plus importante que le pessimisme est bien présent, comme le montre notre enquête. Qui s’en étonnerait dans une période de crise où les médias et les réseaux sociaux ne cessent de distiller les mauvaises nouvelles ? Pessimisme pour le monde : sur les 8 thèmes proposés pour évaluer leur perception de notre société, seule la solidarité entre les personnes recueille une toute petite majorité de réponses optimistes (53% de réponses positives). Pessimisme pour leur propre avenir qu’ils voient nettement moins confortable que celui de leurs parents, que ce soit au plan professionnel ou personnel.
Notons que la perception qu’un jeune peut avoir de son propre avenir et celle qu’il a de « l’avenir du monde » ne sont pas nécessairement liées. Certains sont optimismes pour eux et pessimistes pour le monde. Pour d’autres, c’est l’inverse. Nous pouvons nous demander si cette décorrélation est nouvelle. Surtout, nous devons en tenir compte dans la façon dont nous communiquons avec ces jeunes dans le cadre du travail.
Les jeunes n’ont pas l’impression que cette crise les a « fait grandir ». Seule une minorité pense que la crise leur a permis d’évoluer sur leurs priorités de vie, la gestion de leur temps ou de leurs émotions, leur autonomie ou leur capacité de concentration. Une perception en décalage avec celle des professionnels RH, persuadés du contraire."