Les défis à relever supposent de mener des programmes d’aménagement à la fois plus longs, plus coûteux et plus complexes, dans un contexte de concurrence accrue entre opérateurs et de conditions économiques nouvelles.
"La mise en œuvre du ZAN pour répondre aux objectifs de la loi Climat et Résilience provoque, d’ores et déjà, des changements profonds et durables dans la manière de concevoir l’aménagement, l’urbanisme et les politiques publiques.
Les défis à relever supposent de mener des programmes d’aménagement à la fois plus longs, plus coûteux et plus complexes, dans un contexte de concurrence accrue entre opérateurs et de conditions économiques nouvelles (réduction des finances publiques, recentrage des soutiens à la construction, renchérissement du coût des matières premières, de l’énergie, des conditions d’emprunt...). Relever ces défis constitue également une formidable opportunité de réinventer une nouvelle forme d’attractivité territoriale sobre en foncier, pour stopper l’érosion massive de la biodiversité et limiter l’impact sur le climat.
L’ensemble des collectivités, quelle que soit la pluralité des situations rencontrées (territoires récessifs, marchés sous tension...), est concerné par la mise en application du ZAN dans un environnement non stabilisé à ce jour par les effets conjugués des transitions écologique, numérique, démographique, économique...
Ces deux positions, aussi caricaturales soient-elles, présentent chacune des avantages et des inconvénients à mesurer selon les dynamiques spatiales qui s’exercent localement. Il ne s’agit pas seulement de défis de compétitivité dans la mise en œuvre des programmes d’aménagement mais bien d’un changement radical dans la manière de concevoir la fabrication de la ville."