Guide à destination des MSP pour la sécurité managée de Microsoft
"L’adoption massive de Microsoft 365 a généré des opportunités commerciales importantes pour les MSP. Pourtant, les marges sont plutôt sur la pente descendante. Si Microsoft offrait auparavant une marge de 23 % pour 2 500 postes, aujourd’hui, la marge bénéficiaire moyenne sur une revente Microsoft avoisine les 15 % (pour les CSP Microsoft).
Certains MSP ne tirent toutefois presque aucun bénéfice de leurs licences Microsoft 365. Si certains MSP délaissent Microsoft en raison de marges réduites, d’autres trouvent des moyens innovants d’enrichir leurs offres Microsoft en créant des services de sécurité managés à valeur ajoutée. La clé consiste à trouver des moyens simples et complémentaires d’harmoniser et de réorganiser votre offre de manière à en assurer la rentabilité et l’efficacité.
La croissance de Microsoft génère de nouveaux défis, mais aussi de nouvelles opportunités Le monopole de Microsoft sur le marché des applications de bureau a atteint de nouveaux sommets en mars 2020, alors que le monde se mettait quasiment en pause.
Le COVID-19 est venu bouleverser les activités mondiales et a transformé salons et cuisines de chacun, en bureaux d’appoint. Ce qui était annoncé comme une pause de deux semaines s’est prolongé en un long confinement dont nous entamons la deuxième année.
Si ces évènements ont été financièrement dévastateurs pour de nombreuses entreprises et leurs salariés, certains en ont clairement tiré parti. Microsoft en est un exemple frappant. Durant les premières semaines de confinement causées par l’apparition de l’épidémie de COVID-19, les entreprises, petites et grandes, ont massivement migré vers Microsoft 365 et Teams.
Durant le premier trimestre de 2020, les rapports fiscaux de Microsoft font état de 200 millions d’utilisateurs professionnels sur Microsoft 365.2 Au troisième trimestre, Microsoft enregistrait 258 millions d’utilisateurs Microsoft 365 et 75 millions d’utilisateurs actifs sur Teams. Pour Satya Nadella, PDG de Microsoft, une telle croissance est « l’équivalent de deux ans de transformation numérique en deux mois »."