2018 est une année charnière pour le DAM. Aujourd’hui toutes les entreprises du secteur du luxe sont dépendantes des images et des vidéos, à la fois pour leur communication et leur distribution. Bon nombre d’entre elles ne savent pas encore comment optimiser la gestion de ces ressources numériques, ou n’ont pas encore mesuré ce que le DAM pourrait leur apporter dans leur travail au quotidien.
"La narration visuelle étant devenue un élément central des campagnes de communication et de l’expérience client, le DAM est désormais essentiel aux équipes marketing. Les marques ne peuvent donc plus se permettre de traiter ces ressources numériques de manière laxiste. Visuels, photos, logos, packagings, images d’ambiance, clips, vidéos et consorts doivent, en effet, être facilement accessibles, constamment mis à jour avec un historique des versions, des possibilités d’annotation, de correction ou de modification, un suivi de l’utilisation, de la réutilisation et de la diffusion multicanaux.
Faire du DAM le vivier du marketing digital
Les marques les plus avancées dans ce domaine ont déjà fait du DAM le point d’accès central de leurs actifs médiatiques. Ce qui exige toutefois une attention toute particulière en matière d’intégration, l’idée étant que le DAM puisse être connecté aux principaux outils métiers de l’entreprise, du PIM à l’ERP, en passant par le PLM, le MDM, les sites e-commerce en Intranet ou sur Internet, les outils de création graphique, de bureautique, de marketing automation ou encore de publication sur les réseaux sociaux.
Le nécessaire besoin d’automatiser le circuit de diffusion/validation
Jusqu’à présent, le DAM se concentrait surtout sur la gestion des actifs finis ou figés. Or, désormais, d’autres fonctionnalités émergent et permettent de faire vivre ces actifs, de les réutiliser et de mieux les valoriser. Gestion des copies, gestion des informations produit (PIM), création de workflows et fonctions collaboratives font désormais du DAM bien plus qu’une simple photothèque. Une importance de plus en plus grande est d’ailleurs accordée aux workflows, car tous ceux qui participent à la production des médias et à la stratégie marketing savent pertinemment que les cycles de vérification et d’approbation peuvent être chronophages et particulièrement difficiles à gérer. Avec parfois des conséquences fâcheuses sur la disponibilité des produits et des retards de mise sur le marché. Voilà pourquoi il est urgent pour les marques de passer de processus structurés et linéaires à un travail d’équipe plus collaboratif et plus efficace."