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La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ?

Quelle utilisation pour la blockchain dans le monde agricole ? ACTA & Atos répondent à la question dans ce livre blanc qui en explore les bénéfices.

La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ?

Introduction ou extrait du livre blanc

"Aux défis actuels du monde agricole, la technologie apporte de nouvelles réponses permettant de concilier exigences économiques, environnementales et sociétales. La blockchain, en particulier, apparaît comme un outil privilégié en matière de traçabilité et de maîtrise de l’information. Au cœur de cette mutation, l’Acta s’est associée à Atos pour faire mieux connaître cette technologie et en développer les usages. Sébastien Windsor, président de l’Acta-les instituts techniques agricoles, et Steve Péguet, directeur de l’innovation d’Atos France, partagent leur vision d’une agriculture fondée sur les données et la confiance.

Quels sont les enjeux actuels du monde agricole français ?

S.W. : Nos agriculteurs ont deux préoccupations majeures : d’une part, la performance économique et la compétitivité des exploitations, et d’autre part, les attentes croissantes de la société, qui dépassent parfois leur capacité d’adaptation. Concilier ces deux exigences dans une production de valeur et de qualité passera par davantage de technicité, et non par un illusoire retour en arrière. À ce titre, le numérique tient une place essentielle car il permet d’optimiser les pratiques tout en limitant les coûts.

S.P. : Parmi les priorités, j’ajouterais la nécessité de renforcer la confiance au sein de filières et jusqu’au client final, car la confiance est créatrice de valeur. Elle s’exprime dans la qualité des produits, leur salubrité, leur origine, le respect de l’environnement… autant d’attentes exprimées par le consommateur. L’agriculture du futur ne sera pas seulement une agriculture connectée ou de précision, mais aussi une agriculture de confiance.

En quoi la blockchain constitue-t-elle une réponse à ces défis ?

S.W. : Grâce à l’analyse toujours plus poussée des données, les pratiques culturales de demain se feront plus précises et plus prédictives. La maîtrise des données sera donc un enjeu fondamental mais conserver jalousement les siennes serait pour les agriculteurs se priver de solutions indispensables à leur avenir. Ce qu’il faut, c’est trouver des modes de partage qui préservent leurs intérêts et leur liberté. Le système agricole français s’est construit autour d’agriculteurs entrepreneurs, à la fois très autonomes et très compétents. Pour préserver cette particularité qui fait notre richesse, il faut s’assurer que l’exploitant puisse échanger des données facilement, en toute sécurité, sans en perdre la propriété ni le contrôle. Dans ce contexte, la blockchain, qui garantit la traçabilité, l’intégrité et l’utilisation des données, apparaît comme un outil incontournable aux acteurs qui le souhaitent.

S.P. : Par son principe même, la blockchain établit une confiance mutuelle entre de multiples acteurs, sans qu’ils aient besoin de s’en remettre à un intermédiaire centralisateur. L’information transmise est certifiée d’étape en étape dans un système probant multi-acteurs, du champ au panier du consommateur. À cela, Atos ajoute une gouvernance des données qui permet à chaque membre de conserver son autonomie et de choisir avec qui il partage : lui-même, de futurs auditeurs, ses partenaires ou tout le monde."

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