La big data dans le cadre de l'intelligence artificielle.
"Selon l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky en 1956, l’Intelligence Artificielle serait une forme dégénérée d’intelligence humaine, ou – à tout le moins – une pâle copie encore inaboutie du cerveau humain. Voici ce qu’il déclarait :
« L’IA correspond à la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ».
Par la suite, les outils algorithmiques et informatiques ayant évolué vers davantage de performance, la définition de l’IA supprime la notion de suprématie du cerveau humain sur ces tâches :
« L’IA se définit traditionnellement comme la capacité des ordinateurs à effectuer des tâches cognitives habituellement associées au cerveau humain, telles que la perception, le raisonnement, l’apprentissage, l’interaction avec l’environnement, la résolution de problèmes et même la pratique créative. » (Mc Kinsey 2018, An Executive’s Guide to AI)"