Extrait du livre blanc :
"Les renseignements personnels sur la santé regroupent certaines des informations les plus intimes sur la vie d’une personne, par exemple celles qui ont trait à son état physique ou mental, ou encore à ses antécédents familiaux. Il faut donc les assujettir à de solides sauvegardes si l’on veut en préserver la confidentialité.
Ces renseignements doivent aussi être exacts, complets et accessibles aux prestateurs de soins. Par ailleurs, les renseignements sur la santé ont depuis longtemps des utilisations secondaires d’une valeur inestimable, qui vont au-delà des soins et traitements offerts à la personne et qui sont jugés profitables à l’ensemble de la société. Ils servent, par exemple, à des fins aussi variées que la surveillance de la santé de la population, l’amélioration de la qualité, la recherche en santé et la gestion du réseau de santé public du Canada.
Plus le recours à des technologies informatiques comme les dossiers de santé électroniques (les DSE) se répand dans ce secteur, plus il devient difficile de conjuguer l’obligation de confidentialité avec les avantages dont peuvent s’assortir les utilisations secondaires."