Tout ce qu'il faut savoir sur le leasing
De tout temps, l’activité humaine a rapproché deux catégories de personnes aux aspirations a priori opposées :
- ceux qui détiennent des biens et cherchent à en tirer un certain rendement.
- ceux qui ont des projets et qui cherchent des « investisseurs » pour apporter les fonds nécessaires à l’accomplissement de ces projets.
Du temps des Phéniciens déjà, les armateurs prospères finançaient les jeunes navigateurs ambitieux aux promesses fabuleuses.
Le développement de la finance au fil des siècles a peu à peu structuré les différentes formes de financement.
En effet, le capital et les obligations pour les projets globaux donnent un droit sur l’ « entreprise ».
Pour les projets clairement identifiés, il y a bien sûr toujours eu le prêt.
Puis se pose naturellement pour l’investisseur la question suivante :
Faut-il prêter des fonds à l’entreprise pour qu’elle achète le matériel nécessaire à la réalisation de son projet ou n’est-il pas préférable d’acheter le bien directement pour le compte de l’entreprise afin de le lui mettre à disposition sous forme d’une redevance (un loyer) dont la forme, le montant et la durée sont à déterminer.
L’avantage de ce dernier point est que le bien reste la propriété de l’investisseur, ce qui limite considérablement son risque en cas d’insolvabilité de l’entreprise.
Le leasing est né !
Le Nouveau Monde d’après-guerre s’est rué sur cette possibilité. Ce phénomène a été accentué par les « tax-shelters », des avantages fiscaux importants pour les investissements en leasing.
L’Europe, dont la France, a pris le relais notamment en légiférant, selon son habitude, sur le sujet dès 1966.