Un livre blanc qui a pour vocation de vous expliquer tout ce qu'il faut savoir à propos de la réforme de la formation professionnelle.
"QUESTION : L’ambition de La réforme, et notamment la monétisation du CPF, est de rendre plus accessible les formations professionnelles. Comment cela se traduitil concrètement ?
Réponse de Madame Pérocheau :
« Simplification de la définiton des formations éligibles.
Premier point : Il y a une simplification de la définition des formations éligibles et des formations éligibles plus larges et surtout selon des critères identiques en tout point partout en France. Auparavant, les listes étaient différentes d’une région à une autre.
Simplification du traitement avec la monétisation.
Deuxième point : C’est un point de simplification et de plus grande lisibilité pour les demandeurs d’emploi. C’est le passage d’un compte CPF qui aujourd’hui est exprimé en heures et qui demain va être exprimé en euros. Ainsi, le demandeur d’emploi verra plus facilement sa capacité de financement et se représentera plus facilement ce qu’il doit faire pour solvabiliser la prise en charge du coût de la formation et s’il a besoin d’aller échanger avec Pôle emploi, en particulier, ou les Régions pour solliciter un complément de financement.
L’autre point important de ce passage en euros est qu’il garantit une égalité de traitement quel que soit le statut de la personne, qu’il soit salarié ou demandeur d’emploi. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent puisqu’avant tout était en heures. Mais selon que l’heure soit prise en charge par un OPCA pour des salariés ou dans l’écosystème des demandeurs d’emploi, elle n’avait pas forcément la même valeur monétaire.
Dans les situations actuelles de travail et de changements de statuts fréquents, les individus avaient du mal à se représenter leur « capacité » de financement. La raison étant qu’ils avaient regardé et parlé de leur CPF quand ils étaient salariés et dans le cas d’un changement de statut, ce n’était plus la même chose. Dorénavant, avec un compte crédité en euros, tout le monde est géré de la même manière et tout le monde a le même montant d’euros attribué sur son compte selon sa quantité de travail salarié, avec un point qui sera précisé ou signé par décret. (...) »"