Faux procès, vrais enjeux et idées concrètes pour passer à l’action.
"Le bien-être au travail : vous n’avez pas pu passer à côté. Parfois présenté sous l’angle un peu marketé de « bonheur au travail », d’autres fois rattaché de façon plus sérieuse voire réglementaire aux sigles que sont la QVT (la qualité de vie au travail) ou la RSE (la responsabilité sociétale des entreprises).
Aujourd’hui, le sujet fait polémique. Deux visions s’opposent : les enthousiastes d’un côté, et les cyniques de l’autre. Ces derniers dénoncent une caricature, une tyrannie du bonheur où un « responsable du bonheur » (le fameux Chief Happiness Officer) serait chargé de veiller sur les collaborateurs à coup de corbeilles de fruits bio, de cours de yoga et de locaux façon loft. Cette injonction au bonheur, disent-ils, n’a pas sa place dans l’entreprise, et si celle-ci s’en préoccupe c’est uniquement dans le seul but – jamais avoué – d’accroître son profit. Ce serait d’ailleurs est une idéologie réservée aux entreprises qui peuvent se le permettre.
Ce débat est stérile, tristement réduit à une lutte entre “croyants” et “non croyants”. Si nous nous positionnons résolument du côté des enthousiastes, ce n’est pas l’effet d’une révélation. C’est que nous avons aujourd’hui des convictions bien établies sur les apports des initiatives d’amélioration du bien-être au travail. Chacun, employés comme entreprise, peut en retirer des bénéfices. Si les employés y aspirent et que tout le monde y a intérêt, pourquoi s’en priver ?
Et cela tombe bien, il y a urgence. Car sans prétention aucune d’être LA solution ultime, le bien-être au travail fournit des éléments de réponse à de multiples problématiques mobilisant les Comex à l’heure actuelle. Réserve de productivité pour les DG, vecteur d’attraction et de fidélisation des talents pour les DRH, réduction drastique du coût de l’absentéisme pour les DAF… chaque membre devrait se pencher sur les apports du bien-être !"
