Le changement climatique est désormais sans équivoque, cette observation est confortée par le large consensus scientifique autour des travaux du GIEC.
"Pour les assureurs, la prise en compte des risques liés au changement climatique se révèle être l’un des principaux challenges des prochaines décennies dans l’évaluation et la gestion de leurs actifs et de leurs passifs.
Dans ce contexte évolutif du climat, les passifs des assureurs seront directement affectés par l’augmentation de la sinistralité liée à la recrudescence des événements météorologiques, que ce soit au travers de grandes catastrophes (cyclones tropicaux, tempêtes) ou de phénomènes moins spectaculaires mais plus récurrents (inondations, sécheresse).
Toutefois, l’évolution du climat futur est sujette à une forte incertitude quant aux trajectoires d’évolution des émissions de gaz à effet de serre (GES) proposées par le GIEC qui sont fortement dépendantes des activités socio-économiques et des politiques d’atténuation mises en place.
Dans le cadre des accords de Paris datant de 2015 (COP21), les États signataires devaient s’engager à limiter à moins de 2°C le réchauffement global, or aujourd’hui ce scénario est déjà abandonné. Le scénario le plus pessimiste reste le plus probable avec une hausse de la température globale de l’ordre de +2,4°C à l’horizon 2050 et +4,8°C à l’horizon 2100.
L’analyse du changement climatique et de ses conséquences sur les dommages assurés nécessite la prise en compte à la fois des évolutions de l’aléa mais également des enjeux (exposition du portefeuille).
Ainsi, les projections climatiques et hydro-climatiques permettront de quantifier l’évolution future de 4 aléas naturels (Tempête, Sécheresse, Inondation et Grêle) et les projections démographiques celle des biens assurés. Les différents jeux de données sont détaillés dans les pages suivantes."