Tous les avantages du travail à distance et en présentiel !
"La fin de la culture du présentiel
Jusque dans les années 1980 il n’était pas été envisageable de remettre en question l‘obligation de présence sur le lieu de travail. Ce n‘est qu‘avec la progression de la numérisation et la possibilité de relier techniquement un bureau à domicile à la structure de l‘entreprise, que les premiers « postes de télétravail » ont pu voir le jour. Ils étaient essentiellement réservés à certains groupes professionnels, tels que les employés administratifs, les programmeurs et les cadres dirigeants.
Ainsi en France jusqu’en 2019, ce sont surtout les cadres qui télétravaillaient : 14 % régulièrement, jusqu’à 28 % en tenant compte des pratiques occasionnelles. Selon des enquêtes, avant le début de la pandémie en mars 2020, dans de nombreux pays européens seule une petite minorité de salariés travaillait en permanence à domicile. Les chiffres varient de 3,6 % en Italie à 14 % aux Pays- Bas. Avant la crise sanitaire, les français étaient, selon les études, entre 8 et 12% à travailler à distance. Ce chiffre est monté jusqu’à 43% lors du premier confinement. En Allemagne au printemps 2020, environ 307 à 40%8 des postes de travail ont été basculés en mode télétravail pratiquement du jour au lendemain – auparavant, le taux de travailleurs à domicile était de 4 %.
Ces chiffres sont formels : le Covid a bel et bien révolutionné le monde du travail. Pour la première fois, le dogme de la présence obligatoire sur le lieu de travail a été profondément ébranlé, et ce, non pas temporairement, mais durablement. Même cette tendance si française qu’est le présentéisme semble sur le déclin, le télétravail ayant démontré que la durée de pré- sence au bureau n’est pas un indicateur de motivation des collaborateurs, ni de jauge pour la qualité du travail réalisé."