24 propositions pour la mobilité urbaine pour l’Île-de-France dans le cadre de Paris 2024.
"Mobility Nation est une collaboration inédite entre certains des principaux acteurs de la mobilité francilienne. Lancé à l’initiative du Boston Consulting Group, ce groupe de travail souhaite faire de l’Ile-de-France la première agglomération européenne à réinventer sa mobilité à l’horizon 2030. Les révolutions technologiques et d’usage constitueront les piliers de cette transformation avec les Jeux Olympiques de 2024 comme formidable opportunité pour l’accélérer.
La réinvention de la mobilité proposée par le groupe Mobility Nation vise à faciliter la mobilité du quotidien de tous les Franciliens et des visiteurs de l’Ile-de-France et à améliorer les fondamentaux de performance économique, environnementale et sociétale, en construisant sur les points de force et en adressant les enjeux critiques.
La réinvention de la mobilité doit se construire autour de trois ruptures technologiques (mobilité connectée, zéro-émission et autonome) et trois ruptures d’usage (mobilité à la demande, partagée, comodale). Ces ruptures sont déjà initiées et la technologie ne sera pas le principal obstacle à leur développement.
La réinvention de la mobilité envisagée peut amener à imaginer une vision pour l’avenir. Dès 2024, pour les Jeux Olympiques, la situation des déplacements en Ile de France pourrait être améliorée sans attendre l’arrivée en masse des véhicules autonomes.
Dans cette même vision, en 2030, la réinvention de la mobilité pourrait alors prendre toute son ampleur, notamment avec la démocratisation de la mobilité autonome (...)
La rupture du transport autonome, permet, par exemple, en améliorant sa compétitivité coût de 30 à 50% (en supprimant le conducteur) de démocratiser le transport à la demande.
A l’inverse, les ruptures d’usage peuvent accélérer les ruptures technologiques. En effet, le transport à la demande représente une formidable opportunité d’accélérer la transition énergétique des déplacements grâce à des cycles de renouvellement accélérés, et des usages qui correspondent déjà aux performances des véhicules électriques (optimisation du coût total de possession grâce à une utilisation accrue et enjeux moindres en matière d’autonomie du fait du non besoin de faire de longues distances)."