Cette deuxième partie du guide sur l'état de la criminalité financière se penche sur les perspectives de la Russie et de l'Ukraine pour l'année à venir, sur les tensions latentes entre les États-Unis et la Chine, et sur les raisons pour lesquelles nous devons nous attendre au retour de points chauds familiers comme l'Iran et la Corée du Nord.
"Alors que 2023 était censée être l’année pour nous rétablir des ondes de choc de la pandémie de Covid-19, l’enquête que nous publions cette année démontre clairement que ce ne sera pas le cas.
En 2022, les sanctions ont façonné la géopolitique à une échelle sans précédent. Cette section examine les perspectives pour la Russie et l’Ukraine pour l’année 2023, les tensions latentes entre les États-Unis et la Chine ainsi que les raisons pour lesquelles nous devons nous attendre au retour des traditionnels points chauds que sont notamment l’Iran et la Corée du Nord.
L’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine lancée en février 2022 a accéléré les tendances préexistantes en matière de politique économique avec une coalition de pays démocratiques imposant des sanctions coordonnées et massives au régime de Poutine. La stratégie de sanctions visant à réagir à l’agression contre l’Ukraine pourrait être réutilisée en cas de futures crises du même acabit.
Fin 2021, nous nous attendions à ce que la géopolitique de 2022 soit dominée par des tensions entre le camp de régimes autoritaires de plus en plus polarisés et une coalition de pays démocratiques occidentaux (principalement les États-Unis, le Canada, les pays de l’UE, le Royaume-Uni, le Japon, l’Australie et plusieurs autres pays d’Europe et d’Asie-Pacifique), la politique économique jouant un rôle majeur dans l’approche de l’Occident face à ce conflit."