Le marché du travail français n’en finit pas de se transformer. Ce qu’on appelle encore les «nouvelles formes d’emploi» s’installent dans le paysage et se banalisent.
"À cet égard, les freelances sont devenus le fer de lance de toutes ces mutations. Ils révèlent (et soutiennent) la transformation des organisations, la flexibilisation du travail, mais aussi et surtout, les nouvelles aspirations des travailleurs. Le salariat traditionnel ne fait plus rêver tout le monde.
Grâce à une nouvelle vision du travail, libre, autonome et créatif, le statut des freelances séduit de plus en plus de travailleurs dans des domaines variés. Il touche particulièrement les freelances exerçant des métiers de la tech (développeurs, data scientists, devOps), qui ont été les premiers à lancer le mouvement et ont les compétences stratégiques les plus convoitées par les entreprises. Sur Malt, les métiers tech représentent d’ailleurs un tiers des métiers. S’y ajoutent un tiers de métiers autour de l’image (UX/UI designers, directeurs artistiques, graphistes, photographes…) et un tiers de métiers du webmarketing et de la communication.
Il y a trois ans, quand nous lancions la première étude «Le freelancing en France», le phénomène des freelances était encore perçu (à tort) comme marginal. Le grand public en ignorait le nombre et les motivations. Les freelances eux-mêmes connaissaient mal leur propre écosystème car les ressources nécessaires pour cela étaient encore insuffisantes.
Ce premier portrait des freelances a notamment montré que le freelancing est choisi et non subi par l’écrasante majorité des travailleurs qui se sont mis à leur compte."