Une nouvelle ère pour les relations publiques.
"Les relations publiques de la “vieille école” ont beaucoup en commun avec la publicité du même nom. Alors que les agences de publicité utilisaient l’approche «spray and pay» (je diffuse à tous vents et je paie), les professionnels des relations publiques étaient embauchés pour «sourire et composer» afin d’obtenir une couverture médiatique qui finirait par vendre votre produit, augmenter la notoriété de votre marque et propulser rapidement votre entreprise aux plus hauts sommets.
Mais le problème est le suivant : le modèle traditionnel des relations médias reposait sur la manière dont les gens interagissaient avec l’oligopole médiatique de la radio, télévision et journaux de l’époque. Les gens passaient le temps des pauses syndicales et du brunch dominical à lire et commenter, en famille ou avec les copains et collègues, au bistrot, une copie imprimée de leur titre préféré. A l’époque, il n’existait pas de moyen aisé de partager ses recommandations avec des amis ou des collègues autrement que par le contact direct et le bouche-à-oreille, faisant du contenu des articles de presse ainsi consommés l’essence de la sensibilisation et de l’intention d’achat.
La façon dont les gens consomment les médias a radicalement changé ces trois dernières décennies. Parallèlement à ce changement, l’industrie des médias s’est transformée en diminuant ses points de vente imprimés, en proposant moins de contenus longs, et en licenciant bon nombre de journalistes en raison de difficultés financières. Et chaque internaute s’est pratiquement transformé en éditeur ou commentateur d’informations. D’où une prolifération de blogs et webzines, rendant difficile la distinction entre les informations véritables et les contenus promotionnels. Compte tenu de tous ces changements, les marques doivent impérativement revoir leurs méthodes de travail pour continuer de faire parler d’elles dans les médias et développer des relations stratégiques à long terme avec les anciens et nouveaux médias."