"Ces dernières années, l'intelligence artificielle a beaucoup fait parler d'elle, notamment concernant son impact potentiel en matière d'interaction avec les êtres humains et de fonctionnement des entreprises.
Bien que l'intelligence artificielle n'en soit encore qu'à ses balbutiements, nous sommes persuadés qu'elle représente une nouvelle ère pleine de promesses.
Nous avons présenté clairement dans le livre The Future Computed notre vision du présent et de l'avenir de l'intelligence artificielle : « Grâce aux avancées connues ces dernières années, nous commençons à concevoir des systèmes capables de percevoir, d'apprendre et de raisonner, ce qui leur permet de faire des prédictions et des recommandations.
Quasiment tous les domaines d'activité humaine peuvent tirer parti des systèmes d'intelligence artificielle conçus pour agir en complément de l'intelligence humaine.
Qu'il s'agisse de la prévention de maladies autrefois mortelles, de l'aide aux personnes handicapées pour qu'elles s'intègrent mieux dans la société, de la création de méthodes d'utilisation plus durables des ressources de la planète, l'intelligence artificielle est la promesse de jours meilleurs pour tous.
Le but n'est pas de remplacer les personnes par des machines, mais d'ajouter aux capacités humaines une possibilité inégalée, celle qu'a l'intelligence artificielle d'analyser des quantités phénoménales de données et de déceler des tendances qui seraient autrement impossibles à détecter.
Notre objectif est de développer l'intelligence artificielle de manière à élargir les capacités des êtres humains, notamment la créativité innée de l'espèce humaine.
Nous souhaitons combiner les capacités des ordinateurs à celles des êtres humains pour permettre à chacun d'aller plus loin. » Les avancées déjà constatées et notre vision de l'avenir de l'IA rejoignent les perspectives de John McCarthy, qui a inventé l'expression « intelligence artificielle » en 1954.
Il a également déclaré que « dès qu'elle fonctionne, plus personne ne l'appelle IA ». L'IA est désormais si étroitement tissée dans notre vie que nous ne nous rendons même pas compte de sa présence.
Par exemple, si vous cliquez sur les publications d'un ami dans votre fil d'actualité Facebook, un algorithme « apprend » que vous aimez les publications de cette personne et vous les présente plus souvent et en priorité.
Bien entendu, le fil d'actualité Facebook n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de nos interactions quotidiennes avec l'IA. Le moteur de recommandation de Netflix et les services de détection de fraude à la carte de crédit en sont d'autres.
Même les assistantes virtuelles à commande vocale telles qu'Alexa pour Amazon, Siri pour Apple et Cortana pour Microsoft font désormais pour ainsi dire partie des meubles. Nous ne les considérons pas comme des merveilles technologiques (ce qu'elles sont pourtant), mais les acceptons comme faisant partie de notre vie, tout simplement.
Parallèlement, d'autres applications de l'IA (en matière de robotique, de reconnaissance faciale et de voitures sans conducteur) n'atteindront leur plein potentiel que dans plusieurs années, mais de nombreux consommateurs sont enchantés des possibilités que cela représente.
D'ailleurs, d'après une étude menée par PwC, 63 % des consommateurs américains sont convaincus que l'IA saura, un jour, trouver des solutions à des problèmes complexes, tels que le cancer et le dérèglement climatique.1 Cet espoir se fonde sur des avancées réelles, qui améliorent déjà la qualité de vie des êtres humains."