La retraite n’est pas forcément le sujet favori des femmes et des hommes d’action que sont les chefs d’entreprise. Mais le sujet s’impose à eux. Alors il serait dommage de ne pas s’en saisir comme d’une opportunité. Tour d’horizon.
"La retraite n’est pas forcément le sujet favori des femmes et des hommes d’action que sont les chefs d’entreprise. Mais le sujet s’impose à eux. Alors il serait dommage de ne pas s’en saisir comme d’une opportunité. Tour d’horizon.
« Mon entreprise d’abord ! Mes vieux jours peuvent attendre ! » À peu de choses près, c’est le raisonnement de beaucoup d’entrepreneurs. L’action, pour eux, se conjugue au présent. Leur priorité : réussir aujourd’hui. De cette réussite découleront, sans doute, de meilleurs revenus (et davantage de cotisations) ainsi qu’une augmentation de la valeur de l’entreprise (et de son futur prix de cession). Conclusion : en se battant au jour le jour, on se prépare un avenir meilleur. CQFD.
Cette logique, pleine de panache, a le mérite d’être stimulante. Elle possède sa part de vérité. Mais elle ne couvre pas toute la réalité.
Qui peut prédire, aujourd’hui, ce qu’une entreprise ou un fonds de commerce vaudra réellement dans 20 ans, voire dans 10 ans ? Ce n’est pas seulement une question d’excellence ou de volonté : chaque décennie apporte son lot de nouvelles technologies, de nouveaux acteurs, de nouveaux marchés qui bouleversent la donne. Le passé, ni même le présent, ne peuvent faire préjuger de l’avenir d’un modèle économique. La valeur à long terme d’une entreprise n’est qu’une hypothèse fragile.
En revanche, voici quelques faits têtus à prendre en compte. Le dirigeant cotise, certes, mais le plafonnement de ses cotisations de retraite bride arithmétiquement le niveau de ses pensions ultérieures."