Quel bilan tirer un an et demi après le début de sa mise en œuvre ? Quelles opportunités et comment les saisir ?
"Alors que nous avions encore à l’esprit la réforme de 2014 qui devait faire de la formation professionnelle un levier d’amélioration de la compétitivité des entreprises, le gouvernement s’est engagé dès novembre 2017 dans une nouvelle réforme pour créer un « Big-Bang » repositionnant véritablement la formation professionnelle comme axe stratégique afin de réduire le chômage…
On aurait ainsi pu être tenté de voir cette nouvelle réforme comme un complément s’inscrivant dans la continuité de celle de 2014 mais il n’en est rien ! Son ampleur est nettement plus importante puisqu’elle touche également l’apprentissage et l’assurance chômage. L’un de ses objectifs principaux est d’ailleurs de porter une attention particulière aux demandeurs d’emploi, aux salariés peu qualifiés ainsi qu’aux jeunes ; des populations que les précédentes réformes de la formation professionnelle n’avaient finalement pas réussi à adresser efficacement.
Cette réforme s’inscrit donc dans une vision globale de transformation du marché de l’emploi et de la nécessité de faire baisser le chômage. Elle doit permettre de préparer tous les acteurs et bénéficiaires de la formation professionnelle à l’accélération de la transformation numérique qui révolutionnera 1 métier sur 2 dans les 10 années à venir ! Il était donc urgent de s’y préparer en soutenant une politique formation de qualité et en replaçant le développement des compétences au cœur du dispositif."
