Mettant en avant les MOOC d'entreprises, ce livre blanc présente les avantages et fonctionnalités de cette méthode de formation.
"Les MOOC, on en parle de plus en plus... Serait-ce une mode passagère ? Le monde foisonnant du Digital Learning en offre quantité d’exemples. Nous pensons au contraire que les MOOC constituent une vraie rupture.
C’est ce que veut montrer ce Livre Blanc librement inspiré des échanges entre Féfaur et Vodeclic, leader de l’apprentissage bureautique 2.0, qui s’apparente par bien des côtés à un MOOC d’entreprise...
Car nous y sommes : les entreprises s’y intéressent, les expérimentations ont démarré, des généralisations sont même en cours dans nombre d’entreprises nord-américaines, plus libres de leurs mouvements et moins empreintes de préjugés en matière de formation.
Il y a en effet de solides raisons au développement des MOOC en entreprise. A commencer par la réponse pertinente qu’ils apportent à toute une classe de besoins des salariés et des métiers mal servis par la formation ou le e-learning traditionnels, leur adéquation aux nouvelles pratiques d’apprentissage collaboratif, la prise en compte du design Web…
Les MOOC surprennent : prenant le contre-pied d’idées (pédagogiques) reçues, offrant de réinventer les apprentissages, ils portent plus de promesses que de menaces pour un secteur de la formation qui a tout intérêt à s’en inspirer.
C’est l’ambition clairement affichée ici : vous donner envie d’oser votre premier MOOC d’entreprise, et pourquoi pas avec la bureautique ! Une frustration aussi : le champ est si riche, qu’on en aura à peine défriché un carré !
Les fondements de la formation vacillent. On lui demande de créer de la valeur pour les métiers, pour les personnes. Les enquêtes le prouvent : le salarié lui demande d’être plus à l’aise dans son travail au jour le jour, plus « performant ».
Une finalité que ne renieraient pas les métiers, aussi soumis à l’exigence de productivité et de performance collective. C’est l’opérationnalité qui prime, la solution aux problèmes quotidiens.
Pour résumer : la formation doit contribuer efficacement à l’alignement des compétences sur les marchés de l’entreprise. Contribution qui doit être efficace, prouvée, et économe des deniers, ce que les responsables de formation ont intégré.
Il leur appartient donc de déployer la stratégie et les dispositifs de formation capables de répondre à cet enjeu.
Ces dispositifs devront répondre au plus vite, pour se mettre au rythme du business : des nouveaux embauchés rapidement opérationnels, des salariés aussitôt formés qu’un processus ou une nouvelle application informatique sont déployés, une force des ventes à niveau dès avant le lancement d’un nouveau produit.…
Pas simple quand on est habitué au long fleuve du plan de formation. La réponse devra aussi satisfaire ce « nouvel apprenant », consommateur rendu exigeant par sa fréquentation assidue du Web.
La qualité de la formation offerte par l’entreprise sera comparée à celle du Web. Confronté à cette redoutable concurrence, le secteur de la formation (offre et demande confondues) doit se réinventer dans un vaste mouvement qui voit disparaître les intermédiaires sans valeur ajoutée.
L’avenir des acteurs traditionnels de la formation dépend de leur capacité à identifier et développer ce qui constitue leur irremplaçable valeur ajoutée. Maigre consolation : ces défis sont aussi ceux du secteur de l’éducation confronté à l’obligation de former plus et mieux sous forte contrainte économique.
Les MOOC poussent sur ce fertile terreau. Il y a peu encore, cantonnés au secteur de l’éducation, ils s’apprêtent à entrer dans les entreprises françaises."