Ce livre blanc vous propose de découvrir pourquoi et comment, un pilotage quotidien de l’activité des équipes de la distribution, permet de traverser les crises plus sereinement, et redémarrer plus fort, et mieux que les autres.
"En distribution alimentaire, les achats frénétiques ont généré une tension extrême sur le volume de certains produits, dont les variations drastiques ont entraîné de grosses difficultés au sein de la chaîne logistique. D’autre part, les comportements d’achat visant à se protéger du virus, ont fait émerger le Drive et renforcé la livraison à domicile. D’ailleurs, ce sont les enseignes de proximité, telles que Super U ou Intermarché, qui maîtrisent déjà bien ces pratiques, qui s’en sortent le mieux. En matière d’organisation, il se pourrait même que le travail de nuit, essentiellement dédié au remplissage des magasins, se soit accru, afin d’éviter le contact client et gagner en rapidité. Quant aux clients, ils semblent s’être redéployés sur les marques de distributeurs et le hard discount, recherchant du prix, dans une supposée anticipation de crise économique …
Le monde « d’après » devrait se caractériser, par une accélération des tendances déjà préexistantes. Le Drive et la livraison à domicile ont fait de nouveaux adeptes, et une poussée sur les services sera probablement observée … inclination qui pourrait contribuer au développement des darkstores, fermant leurs portes - à l’instar de Franprix - le temps de rationnaliser la livraison et le Drive. Un accroissement des ouvertures de nuit, comme aux Etats-Unis, sera peut-être même remarqué. Enfin, le recours à la polyvalence, dont ont fait preuve les collaborateurs au coeur de la crise des points de vente, devrait également s’accroître et se normaliser.
Quel impact pour la distribution spécialisée ?
En distribution spécialisée, tout s’est arrêté très vite, engendrant le blackout total. Les pertes sont énormes, accélérant les difficultés des enseignes les moins solides, à l’instar de Naf-Naf et La Halle qui sont aujourd’hui en redressement judiciaire. D’autres ont réussi à limiter la casse, à l’image de Leroy Merlin ou encore Boulanger, qui ont tenté de reprendre un peu d’activité en créant un nouveau modèle de Drive piéton. Une certitude émerge : comme pour l’alimentaire, les enseignes prêtes pour l’omnicanal sont celles qui s’en sortent le mieux."