Une région connectée, un région durable, une région ouverte, une région sécurisante.
"La ville est l’épicentre des enjeux de ce 21e siècle, qu’il s’agisse de démographie, de sécurité, de prospérité, de durabilité, de mobilité… Elle doit en même temps composer avec les crises économiques et sociales qui y cristallisent leurs effets. Ville zéro carbone, ville connectée, ville efficiente… : la ville du 21e siècle sera une smart city, c’est à dire une cité intégrant les nouvelles technologies au bénéfice de son développement global, ou ne sera pas.
La ville intelligente ou smart city utilise les ressources des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour mieux remplir ses fonctions : la mobilité, la sécurité, le logement, l’éducation, l’emploi, la santé, la culture. En d’autres mots, pour offrir à chacun un cadre de vie ou d’activité épanouissant. C’est à ce projet que nous vous invitons à adhérer au travers de smart.brussels, développé dans notre Livre blanc et résumé dans ce document.
Le CIRB est prêt à relever 4 défis : faire de Bruxelles une région connectée, durable, ouverte et sécurisante.
Nous ne partons pas de rien, loin s’en faut : nous proposons même 7 indicateurs de performance pour mesurer où nous en sommes aujourd’hui et communiquer notre progression durant les 5 prochaines années.
Nous plaçons donc notre démarche sous le signe de la transparence, mais aussi de l’émulation. D’autres acteurs participent déjà à l’intelligence de notre ville : nous lançons l’invitation à toute la communauté bruxelloise à travailler en commun à une vision smart pour la Région de Bruxelles-Capitale.
smart cities inspirantes pour notre région
Amsterdam, Berlin, Copenhague et Vienne offrent une base de comparaison pertinente pour orienter la stratégie smart.brussels.
Pourquoi ces 4 capitales ? Parce qu’elles sont proches de nous par leur taille, leur statut institutionnel, leur population ou encore leur contexte économique et social ; mais aussi en raison de leurs différences vis-à-vis de notre région, qui marquent la distance à parcourir pour nous rapprocher d’elles :
• la présence d’un plan global : ces villes disposent d’une stratégie smart dont les multiples composantes collaborent à l’objectif final plutôt que de fonctionner isolément ; • la définition d’objectifs : le plan global est traduit en objectifs qualitatifs voire quantitatifs ; • une mobilisation large : les entreprises (au travers de partenariats public-privé), l’enseignement supérieur mais aussi les citoyens sont encouragés à participer à la stratégie smart des quatre villes ;
• l’intégration des TIC : ces villes donnent une plus ample portée à leurs projets smarts en utilisant le levier des TIC. De multiples benchmarks répertorient les smart cities sur base d’une grande variété de critères, agrégés par le stratège Boyd Cohen dans sa « Smart City Wheel ». La Région de Bruxelles-Capitale est absente de ces études, pour deux raisons :
• notre Région ne possède pas (encore) de stratégie smart : l’atomisation des compétences à Bruxelles freine la mise en place de politiques transversales indispensables à la concrétisation d’une telle stratégie ;
• notre Région ne positionne pas sa communication internationale sur ce créneau, au contraire d’autres métropoles comme Amsterdam ou Barcelone."