L’augmentation de la menace liée au manque de clarté sur la manière d’éviter les cyberattaques fait régner une véritable inquiétude auprès des consommateurs. Ce climat constitue une véritable opportunité pour les entreprises d’aider leurs clients à prévenir, détecter et, le cas échéant, résoudre les cybercrimes. C’est un moyen de gagner la confiance des clients, d’augmenter leur fidélité et leur engagement.
"L’univers connecté représente pour les individus, comme pour les entreprises, d’immenses opportunités et défis. Alors que nous faisons de plus en plus confiance aux équipements connectés et aux comptes et transactions en ligne, le risque pesant sur les données personnelles et leur exposition à la cybercriminalité augmente.
Les conséquences d’un cybercrime peuvent être graves et affecter tous les aspects de la vie d’une personne. Le risque est non seulement financier mais peut également toucher l’intégrité de l’identité d’une personne, sa sécurité personnelle, sa réputation, sa capacité d’emprunt, son employabilité…
Pour comprendre ce que les consommateurs savent et pensent de la cybercriminalité, quelles attitudes ils adoptent pour s’en protéger et vers qui ils se tourneraient pour les accompagner, Affinion International a mené une étude sur 12 marchés et auprès de 13,000 consommateurs portant sur les différents types de cybercrimes touchant les individus aujourd’hui. Certains sont plus courants et mieux connus que d’autres, mais tous peuvent être dévastateurs quand ils frappent.
Une usurpation d’identité, par exemple, peut avoir plusieurs impacts préjudiciables, pouvant aller d’une perte financière due à des prêts contractés de manière frauduleuse au nom de la victime ou encore une action judiciaire pour le recouvrement de créances, à une atteinte grave à la réputation pouvant ruiner la vie de la victime. Ces effets peuvent affecter la victime sur le long terme, l’empêchant notamment de souscrire un crédit ou de trouver un emploi.
Pourtant, malgré une couverture médiatique et une sensibilisation accrues, une grande méconnaissance subsiste et les personnes directement affectées ne savent pas toujours vers qui se tourner.
Des institutions comme la police et la justice ne sont pas forcément équipées pour gérer l’ensemble des préjudices causés par un cybercrime et certaines personnes ne savent pas vers qui se tourner pour en limiter les conséquences."