Extrait du livre blanc :
"L’omniprésence du logiciel…et de ses dysfonctionnements L’importance du logiciel, qu’il s’exécute sur le poste de travail de l’utilisateur, sur son « smartphone », sur sa console de salon, dans sa voiture, sur les serveurs de l’entreprise, ou dans le « Cloud », ne cesse de s’étendre. La garantie de son bon fonctionnement est donc une nécessité absolue pour tout un chacun. Pourtant, force est de constater qu’au sein des unités de production logicielle, la mise en place systématique de processus permettant de réduire le risque de dysfonctionnement est loin d’être une pratique généralisée.
2. Le coût des dysfonctionnements logiciels Le développement logiciel est intrinsèquement sujet à erreurs qui tôt ou tard finiront par se manifester. Hors, plus un bogue apparait tard dans les différentes phases de projet, plus celui-ci va prendre du temps à être corrigé et coûter cher, parfois dans des proportions exponentielles.
• Un bogue trouvé en phase de développement au moment de son apparition va pouvoir être corrigé par le développeur en quelques minutes.
• Un bogue qui apparait en environnement de test peut être réglé en quelques heures : il va devoir être identifié, remonté au développeur chargé de le corriger qui doit le reproduire, puis livrer une nouvelle version corrigée de l’application en test.
• Un bogue trouvé en environnement de production va suivre le même cheminement qu’en environnement de test, sauf que la livraison de celui-ci sous forme de patch ou de nouvelle version est souvent très contraignante et onéreuse (avec parfois l’accroissement du coût de correction par un facteur de 1 à 100).
De plus, il arrive fréquemment que les développeurs de l’application ne soient pas les même personnes que ceux assurant la maintenance (et un bogue peut apparaitre très tard, voire trop tard…), ce qui demande un temps de reproduction et d’identification du problème beaucoup plus long."