Prévenir et réduire les nuisances sonores de trafic aérien.
"Depuis ces dernières années, le trafic aérien a considérablement augmenté et il continuera de croître dans les années à venir. En effet, selon Airbus, Boeing et l’Association Internationale du Transport aérien (IATA), le trafic aérien doublera d’ici 15 à 20 ans.
En 2014, on comptait plus de 3,2 milliards de passagers contre 1,5 milliard en 2003.
Ce nombre passera à 6,7 milliards en 2032. Les conséquences sur l’environnement sonore des aéroports sont inévitables. Le bruit est systématiquement cité par les français comme une des nuisances majeures dans leur vie quotidienne (TNS Sofres).
Les principales nuisances environnementales des aéroports sont la pollution sonore et la pollution atmosphérique. Le bruit affecte la santé physique et psychique, mais aussi la qualité de vie de chaque individu qui les subit.
Selon l’INRS*, elles provoquent du stress, des troubles du sommeil, une baisse des performances cognitives** ainsi que des troubles cardiovasculaires. De même, le risque d’accident du travail est augmenté, les signaux d’alerte et la communication verbale étant masqués par le bruit.
Pour pouvoir faire face à cette augmentation de trafic et donc de sources de bruit, il est impératif de créer un environnement sonore mieux contrôlé. La communication et le dialogue doivent également s’installer entre gestionnaires d’aéroports et riverains."