En France, l’âge est le premier critère de discrimination au travail.
"En France, l’âge est le premier critère de discrimination au travail – seuls 52% des salariés estiment d’ailleurs être traités équitablement quel que soit leur âge.
Dans un contexte où l’âge de départ à la retraite recule, les entreprises doivent aujourd’hui mener une réflexion approfondie sur la place qu’elles accordent aux seniors.
L’employabilité est l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle1 . Les entreprises s’engagent à maintenir durablement cette employabilité grâce à un système managérial inclusif. L’objectif est que les collaborateurs aient la perception de faire partie de l’organisation, soient traités équitablement et puissent réussir par eux-mêmes quel que soit leur âge, et plus largement leur profil. Or, beaucoup de collaborateurs perçoivent un relâchement dans leur suivi managérial à partir d’un certain âge. Par exemple, seuls 29%2 des salariés de plus de 55 ans déclarent avoir bénéficié en 2022 d’une aide de leur manager pour progresser sur certaines tâches, soit 9 points de moins que la moyenne française et 19 points de moins que les salariés de 25 à 34 ans.
Aussi, seulement 37% déclarent avoir bénéficié d’un entretien pour identifier leurs envies d’évolution contre 43% pour la moyenne française.
Pour Marine Bernard, consultante chez Great Place To Work®, « le risque d’un tel manque d’accompagnement est de désengager les collaborateurs seniors : parmi ceux qui se disent prêts à quitter leur entreprise, 39% citent la relation avec le manager comme l’une des raisons principale, soit 10 points de plus que la moyenne des salariés. »"