Comment les français utilisent les enceintes intelligentes ?

"Les technologies vocales ne sont pas nouvelles (je me souviens encore de mon ébahissement lors de la découverte de la commande vocale sur la Renault 25 d’un ami de mon père en 1984), mais l’intelligence artificielle couplée au BIG DATA leurs ont donné un sacré coup de booster !

Il est loin le temps où il fallait s’y reprendre à plusieurs fois en détachant les syllabes pour passer une simple commande du type « Passez-moi le service des déclarations de sinistres. » (en prononçant « SI-NI-STREU » ou taper 1 sur le clavier du téléphone). Et souvent des crises de nerfs qui s’ensuivaient tant la mécanique de reconnaissance était peu fiable. Aujourd’hui, nous promet-on, les assistants vocaux peuvent reconnaître des phrases entières, non prévues par leur concepteur, et y répondre en langage naturel sur un ton presque humain, agrémenté même de « Hum » et de « ha » (voir le projet Google Duplex), leur donnant une touche de réalisme proche de la perfection.

Le temps de HAL (2001 Odissey de l’espace) ou de Her (le fameux film de Spike Jonze) semble désormais à portée de la main et il en faudrait de peu pour nous faire croire que d’ici quelques années, nous parlerons à nos machines comme nous nous parlons entre humains.

Délire ou future réalité ? L’esbroufe brillante et savamment manipulatrice qui entourent les projets de technologie vocale, que ce soit celle des GAFAM ou de leurs homologues chinois, pourraient nous le faire croire. Mais, tout comme Saint-Thomas qui ne croyait que ce qu’il voyait, nous, chez Wexperience, avons aussi voulu voir par nous même ce qu’il était vraiment possible de tirer de ces fameuses enceintes intelligentes.

Peut-on vraiment tout leur demander ? Sont-elles vraiment capables de nous comprendre, malgré notre accent, notre ton de voix, nos intonations ? Peuvent-elles nous permettre d’effectuer des tâches complexes, « sans les mains », comme le dit la douce voix de l’app Oui.SNCF ? C’était le but de cette étude de le savoir."