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L'intégration des réfugiés sur le marché du travail

Dans ce livre blanc, élaboré en collaboration avec des chercheurs du Laboratoire Reallabor Asyl de l’Université d’Heidelberg, l’université d’Heidelberg et le Centre de recherche économique européenne, la mission d'Adecco est d’évaluer la portée de cet enjeu et d’émettre des recommandations auprès des décideurs politiques et des employeurs.

L'intégration des réfugiés sur le marché du travail

Introduction ou extrait du livre blanc

"Au cours de ces dernières années, des millions de réfugiés sont arrivés en Europe pour échapper à la guerre, à la terreur ou à la persécution. Rien qu’en 2015, plus d’un million de personnes ont demandé l’asile au sein de l’UE ou dans les pays de l’espace économique européen. Les pays ont été impactés différemment : certains ont été très peu concernés alors que d’autres ont accueilli plusieurs dizaines voire centaines de milliers de réfugiés, comme l’Allemagne (plus de 440 000), la Suède (plus de 150 400) et l’Autriche (plus de 85 000).

Cette augmentation très importante du nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile arrivant en Europe au cours de ces dernières années a créé des pressions politiques, économiques et sociales sans précédent dans certains pays. Or, une meilleure intégration de ces réfugiés sur le marché du travail pourrait s’avérer très bénéfique au niveau économique et social dans toute l’Europe. Toutefois, la gestion de l’arrivée des nouveaux réfugiés ainsi que leur intégration sociale dans le travail apparaissent aux pays comme un défi complexe à relever. Au final, seul un petit nombre de réfugiés ont réussi jusqu’à aujourd’hui à s’intégrer via le travail.

(...) D’un point de vue économique, l’intégration rapide dans le travail permet non seulement de réduire la charge économique mais aussi de soutenir la croissance des pays. Pourtant, peu de réfugiés ont trouvé du travail jusqu’à présent.

  • • L’emploi des réfugiés pourrait participer à résoudre les problèmes de déséquilibre de main d’œuvre, qui pourraient engendrer une perte évaluée à 10 billion de dollars ou 10 % du PIB mondial d’ici 2030.
  • • En d’autres termes, l’insertion des réfugiés dans l’emploi pourrait permettre de combler certaines pénuries de main d’œuvre dans les états membres de l’UE, alors que quatre employeurs sur dix se plaignent actuellement du fait qu’ils ne parviennent pas à trouver de candidats adaptés à leurs postes vacants.
  • • L’insertion des réfugiés pourrait aussi prévenir les pénuries de main d’œuvre futures, favoriser la croissance, réguler l’inflation des salaires dans les secteurs en tension et encourager la création d’activités ainsi que le développement économique.
  • • Les réfugiés enregistrent, au sein de l’UE, des taux d’emploi plus faibles que la population locale (56 % contre 65 %). La population des réfugiés met entre 15 et 19 ans pour atteindre le taux d’emploi moyen de l’UE.
  • • Ce constat s’applique alors que 99 % des premiers demandeurs d’asile au sein de l’Europe des 28 sont âgés de moins de 65 ans et 70 % sont en âge de travailler.
  • • La plupart des réfugiés souhaitent également travailler, avec un taux d’activité moyen* de 70 % dans l’UE, contre 77 % pour la population locale."

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