EFE : Travailler à distance

"Si nous avions rédigé ce livre blanc il y a deux ans, le contenu n’aurait probablement pas été le même. Là où nous aurions parlé de prospective, de ce qu’il faudrait mettre en place, en combien de temps et pourquoi, nous prenons le parti de parler de « quoi faire quand on y est » de « comment on s’organise quand on n’a pas eu le temps de tout faire parfaitement » et de « comment manager des collaborateurs à distance ». Travailler à distance, fondamentalement, ça ne s’improvise pas.

Tous les services DSI vous le diront, il faut des outils performants, des serveurs qui tiennent la route et un renforcement de la sécurité. Les services RH avanceront qu’il est également nécessaire de former les salariés aux bons usages du télétravail, à l’équilibre vie pro - vie perso et à la netiquette. Ils ont raison. Mais cela n’avait pas été fait. Le temps n’avait pas été pris et, clairement, il n’y avait pas urgence. L’histoire est passée par là et une pandémie mondiale a accéléré le jeu.

Le télétravail est devenu la norme pour nombre de métiers et, mis devant le fait accompli, les entreprises et leurs collaborateurs ont démontré toute la force d’adaptation qui est la leur. Sans que la norme soit au télétravail complet, les mentalités ont évidemment évolué sur cette question. L’histoire nous amène à regarder un peu en arrière et à tirer des leçons de l’année que nous venons de passer. Le Comptoir de la nouvelle entreprise de Malakoff Humanis a publié début Février les résultats de son Baromètre Télétravail 2021 et pose qu’à date, le taux de salariés en télétravail est finalement assez stable. En effet, fin 2019, 30 % de salariés télétravaillaient. Fin 2020, ils étaient 31 % à faire du home office. Mais si le nombre de salariés en télétravail fin 2020 est le même que celui d’avant la pandémie, le nombre de jours télétravaillés a, en revanche, augmenté, passant de 1,6 jour par semaine fin 2019 à 3,6 jours par semaine fin 2020."