L’engagement des Régions pour le développement durable est aujourd’hui suffisamment installé pour tirer des enseignements. Au début des années 2000, alors que l’idée germait difficilement, alors qu’un tiers des Français seulement disait avoir entendu l’expression «développement durable» sans toujours savoir ce qu’elle recoupait, les Régions se sont emparées du concept avec l’objectif de lui trouver une traduction concrète dans la vie quotidienne, visible par la population.
"Il faut sauver les pays de la vieille Europe ! C’est ce que disent les BRICS — Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud — tant la crise qui frappe les pays occidentaux est violente et profonde… et tant ses répercussions sur l’économie planétaire est réelle.
La même annonce, formulée il y a dix ans, serait apparue au mieux comme une fiction, au pire comme une farce.
Aujourd’hui, face à l’affolement des marchés financiers, au regard de l’effondrement des économies nationales, la main tendue des pays émergents — au-delà de la satisfaction qu’elle procure indubitablement à ses auteurs — en dit long sur l’image que renvoient nos gouvernements et sur leurs capacités à régler les difficultés. Pourtant, dans ce monde troublé, des initiatives existent notamment en France à l’échelle des Régions.
Certes les baromètres d’opinion témoignent de la morosité des Français. Depuis dix ans, leur moral ne cesse de chuter. Paradoxalement, dans leurs organisations que sont les entreprises, les associations, les collectivités territoriales, ils se remettent en question, ils inventent, ils innovent par le développement durable.
Ce mouvement profond, cette ambition au quotidien, les Régions les perçoivent, mieux elles les encouragent par leurs propres pratiques et dans leurs politiques. à nos gouvernants, nous aimerions dire qu’il faut savoir les voir pour les mettre en valeur."