Dans ce livre blanc, nous aborderons tout d’abord les liens qui existent entre sciences cognitives et cybersécurité.
"Le plus souvent, la cybersécurité est uniquement traitée sous l’angle technologique.
Pour échapper aux cyberattaques, nous équipons ainsi nos ordinateurs de logiciels censés nous protéger, qui détectent les menaces et les suppriment. Pourtant, dans 90 % des cas (1), le problème n’est pas technologique : il est humain. C’est la personne derrière l’écran qui fait le choix par exemple d’ouvrir une pièce jointe contenant un ransomware. C’est lui le coupable, ou plutôt son cerveau, qui ne l’a pas averti du danger.
Et les hackers ont bien appris à se servir des failles de notre raisonnement. La dimension psychologique est même à l’origine du développement des cyberattaques par ingénierie sociale et par usurpation d’identité. Il ne s’agit plus seulement de tentatives d’intrusion dans des systèmes informatiques, mais bel et bien de ruse et de manipulation mentale et psychologique des victimes pour les pousser à commettre une erreur."