Ce livre blanc n’a d’autre ambition que de tenter de répondre collectivement aux nouvelles attentes nées d’une concurrence accrue entre destinations, d’une conjoncture difficile, en poursuivant les efforts engagés en matière de gouvernance, de structuration de l’offre, d’accès au produit et à la destination, avec en fil rouge: une rupture enfin consommée avec la saisonnalité, l’acceptabilité sociale d’un secteur dont plus personne ne conteste aujourd’hui le fait qu’il est vecteur de développement et qu’il doit contribuer à la prospérité de la Corse.
"Salute a tutte, a tutti, « Les statistiques … viennent de tomber : juillet et août auront été en léger recul par rapport aux deux années passées qui furent en léger recul par rapport aux deux années passées qui furent , il est vrai particulièrement bonnes……des situations difficiles sont bien sûr relevées, mais l’activité touristique ayant connu, depuis une dizaine d’années, une progression globalement satisfaisante, le diagnostic porté sur ce secteur reste à l’optimisme. L’étalement de la saison s’en est ressenti, la fréquentation des mois d’hiver, et surtout d’automne et de printemps s’est améliorée. »
Ce texte qui parait d’actualité est extrait d’un essai de prospective, intitulé « Reportage 10 octobre 2007… », rédigé dans le cadre de l’élaboration du Plan de Développement de la Corse en septembre 1993.
Ces propos, incantatoires à l’époque, je pourrais les faire miens, tant ils sont emprunts de la réalité de l’activité touristique…de 2014, tant ils semblent correspondre pour partie, à ceux écrits dans la Feuille de Route de l’ATC en 2011.
Au-delà de ces constats passés et actuels, les circonstances, rédaction du PADDUC et tenue des Assises du Tourisme, ont fait que le moment était venu de se rapprocher des territoires, des acteurs pour écouter et mobiliser, élus et non élus autour des problématiques posées par l’activité touristique."
