De très nombreuses littératures traitent, et depuis longtemps, des différents leviers à disposition de l’acheteur dans sa quête d’optimisation des achats.
"Nous avons souhaité faire un point sur ces différentes techniques et nous lancer dans un défi ambitieux : est-il encore possible d’écrire quelque chose de nouveau à ce sujet ?
Dans le sondage présenté ci-dessous, 4 des 5 premiers leviers concernent la phase de « définition des besoins » qui, s’il fallait encore le rappeler, est l’étape primordiale pour définir le niveau de qualité attendu et ouvrir la possibilité, ou non, de faire des économies.
La négociation (ou renégociation) est souvent citée par les acheteurs comme LE levier d’optimisation, - d’ailleurs les acheteurs publics se sont longtemps lamentés de ne pouvoir l’activer lors des appels d’offres – alors qu’il n’est, en fait, qu’un levier très secondaire, voire contre-productif s’il est mal activé. A l’inverse, on peut s’étonner de voir l’e-achat et l’externalisation avoir si peu de succès.
Le principal frein de l’e-achat semble résider dans l’investissement initial qui reste important et un ROI1 difficile à prouver en interne, malgré la multitude de solutions pertinentes grâce au SAAS2 .
L’externalisation, quant à elle, pose la question récurrente de la perte de savoir-faire, de la capacité de contrôle et de pilotage du prestataire auprès duquel on externalise (tout ou partie du processus)."
