Les différents niveaux de signature électroniques
"Qu’il s’agisse de contrats, de devis ou encore d’offres, bon nombre de documents nécessitent une signature pour finaliser la transaction. Autrefois transmis au format papier, nécessitant des va-etvient, des délais longs, un processus contraignant et un taux d’abandon fort, la signature électronique a révolutionné l’expérience client tout en devenant un véritable enjeu business pour les entreprises. Elle a notamment permis de fluidifier et d’accélérer les souscriptions et les ventes en ligne.
Mis en application en 2016, le règlement UE n°910/2014 du 23 juillet 2014, aussi connu sous le nom eIDAS (electronic IDentification, Authentication and trust Services) encadre l’utilisation de la signature électronique. Il permet de réguler les fournisseurs de services de confiance et de garantir la sécurité des transactions entre utilisateurs, prestataires et autorités administratives. Il offre un cadre commun à tous les pays membres de l’Union Européenne pour les transactions électroniques et établit différents niveaux de signature en fonction de leur sécurité et de leur fiabilité.
Désormais largement démocratisée dans de nombreux secteurs, la signature électronique n’a plus à faire ses preuves et tout le monde est conscient de ses nombreux avantages. Cependant les organisations font face à des problématiques de sécurité, de conformité et de transformation, ce qui les amène à trouver le meilleur ajustement pour concilier ces 3 points. Comment mettre en place des parcours de signature fiables et conformes juridiquement, tout en optimisant la conversion ? Comment ne pas faire porter le poids de normes contraignantes sur l’expérience utilisateur pour garantir l’intégrité d’une signature ?
Ce livre blanc présente les concepts essentiels de la signature électronique. Il traite en particulier le cas de la signature électronique qualifiée, le plus haut niveau de signature qui est proposée depuis peu dans des parcours 100% à distance. Véritable alternative à la certification PVID sur le marché français, elle permet notamment de répondre aux mesures de vigilances complémentaires 1 et 6 de la 5ème directive LCB-FT,"
