Ainsi la compliance consiste à apporter la preuve de sa bonne foi afin de démontrer que le risque est bien prévenu et anticipé.
"Principe de prévention et de précaution, pollueur-payeur, obligation de vigilance, obligation de moyen renforcé, programme de prévention, document unique de l’évaluation des risques (DUER), cartographie des risques Sapin 2, concurrence, RGPD : autant de termes qui relèvent de la compliance.
La compliance intègre l’outil réglementaire afin d’assurer les équilibres du système de régulation des marchés, du travail et aujourd’hui de la planète. En effet, la réglementation contraint et participe à une stratégie d’anticipation des risques, stratégie que l’on peut appeler compliance.
La réglementation est donc un outil de la compliance : elle impose que toute organisation ait bien identifié et bien mis en œuvre des ressources afin d’éviter qu’un risque majeur ne se produise. Ce risque majeur est identifié par sa nature éthique ou pas, l’éthique est évaluée vis-à-vis des personnes mais également vis-à-vis du système. En conséquence, le risque réglementaire est central et incontournable mais il impacte également le risque réputationnel interne et externe.
En effet, la Société n’accepte plus l’attentisme du risque : elle exige des assurances afin que le risque éthique soit identifié et traité. Et les organisations, privées et publiques, doivent désormais apporter la preuve qu’elles respectent la réglementation et qu’elles traitent des comportements éthiques."
