"« Le monde change, la traçabilité aussi. La traçabilité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier ; celle de demain sera encore différente. Avant, tracer c’était suivre des entités « à la trace » pour visualiser leurs situations. La traçabilité était industrielle et logistique ; elle donnait une vision des choses à un instant donné, généralement l’instant présent.
Sans caractère obligatoire, seuls ceux dont l’activité le demandait, ou des initiés, des pionniers, traçaient. Des motivations sanitaires en ont fait un outil pour affronter des incidents qualitatifs. De dispositif de visibilité immédiate, la traçabilité est devenue outil d’analyse et de résolution. Certains étaient prêts, d’autres s’y sont mis sous la contrainte. Quelques uns ont découvert les potentialités que « tracer » ouvrait. Puis, la technologie a ouvert à la traçabilité de nouveaux territoires. Sans contrainte, juste parce cela devenait possible, on a tracé des choses qui ne l’étaient pas ou l’étaient mal. Plus précisément et avec plus de détails.
Tout devenait possible par la conjonction de solutions d’identification automatique plus efficaces, une puissance de calcul croissante et un coût de stockage de l’information diminuant. (...) En l’absence de contrainte réglementaire, l’usage du potentiel ouvert par la traçabilité est à créer. Vous n’avez pas d’idées ?
Regardez ce que font les autres, demandez à vos clients, analysez l’impact des tendances sociétales (développement durable, éthique, « made in France »…) ou contextuelles (tension sur les matières premières, réduction des délais et temps de cycle…) sur votre activité…"
