Depuis plus de 10 ans, le développement durable et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) sont des enjeux discutés au plus haut niveau des entreprises.
"Les initiatives RSE étaient auparavant principalement axées sur la gestion des risques et la réduction de l’empreinte carbone uniquement sur le Scope 1 et 2. Mais à mesure que le mouvement du capitalisme des parties prenantes se développe, les leviers d’action -et les exigences- se diversifient sur toute la chaîne de valeur.
Les entreprises sont invitées à prendre en compte l’impact économique, environnemental et social des produits et services tout au long du cycle de vie et repenser leur modèle économique. L’amont des chaînes d’approvisionnement, matières premières et sourcing, est l’un des plus grands leviers d’impact. Les achats peuvent ainsi représenter jusqu’à 90 % des impacts sociaux et environnementaux.
Cependant, pour que ces opportunités se réalisent pleinement, les entreprises doivent aller au delà de la gestion de leurs risques et des externalités négatives. En cherchant systématiquement comment générer des impacts positifs à grande échelle, ces entreprises identifient de nouvelles opportunités et créent de la valeur au delà de leur seule organisation.
S’engager en RSE nécessite d’une part d’embarquer l’ensemble de son entreprise et d’autre part d’explorer toutes les opportunités sur toute la chaîne de valeur, au-delà du strict périmètre des opérations directes. Ainsi, la fonction achat qui constitue l’interface privilégié entre les parties prenantes internes et externes, détient un rôle primordial dans la prise en compte des exigences éthiques, sociales et environnementales et l’amélioration des pratiques RSE de tous les partenaires de sa supply chain.
La fonction achat est également le département le mieux placé pour observer la corrélation directe entre engagements RSE et niveau de résilience de l’organisation."
