Sécurisation des Données : Légalité & Sécurité de la donnée pour les cabinets d’avocats

"Sans une sécurité informatique suffisante, le secret professionnel existe-t-il ? 

Le Conseil national des barreaux (CNB) définit le secret professionnel de l’avocat comme « un devoir pour tout avocat, qui en le respectant, garantit à tout citoyen l’absence d’ingérence des pouvoirs publics dans sa défense, et ce, quoi qu’il ait pu faire ». Le secret professionnel est gage de confiance entre le client et son avocat, mais il protège également l’avocat des décisions qu’il prend, garantissant ainsi à la profession toute sa solennité et toute son importance.

Sécuriser la donnée est donc vital à l’heure où l’ordinateur, la tablette ou le smartphone ont largement remplacé le papier dans notre profession. Ces outils numériques renferment l’ensemble des données de nos clients : leur identité, leurs coordonnées mais également tous les documents qui se rapportent à lui dans le cadre de l’affaire qui l’amène à solliciter nos compétences. Ces espaces « sécurisés » sont de véritables mines d’or pour qui voudrait nuire à nos clients, nous extorquer de l’argent, usurper notre identité ou dérober des idées. La moindre faille de sécurité expose donc à la fois les données personnelles (parfois sensibles) de nos clients, mais aussi leur stratégie et celle de nos cabinets.

Pourtant, force est de constater que l’avocat reste particulièrement vulnérable face aux cyberattaques, tel que l’a démontré le Baromètre de l’impact des ransomwares sur les entreprises françaises réalisé par ANOZR WAY 1 . Le résultat de ce baromètre est sans appel : les cabinets d’avocat sont au premier rang des victimes de vols de données avec demande de rançon en France (période juillet à octobre 2021 1). 

Sans sécurité de la donnée, qu’en est-il de la confidentialité ? C’est pour aborder cet enjeu que des confrères et partenaires ont bien voulu prendre la plume pour vous apporter leur regard éclairé, le tout en moins de 700 mots ! "