Quelles limites à la robotique collaborative ? Quid de la sécurité informatique ? Quelles évolutions pour la relation homme-machine ?
"Présentée comme la 4e révolution industrielle, après la mécanisation, la production de masse au 19e siècle et l’automatisation de la production au 20e siècle, elle se caractérise par l’intégration des technologies numériques dans les processus de fabrication.
L’usine connectée permettra-t-elle de rebattre les cartes de la mondialisation ? C’est l’avis d’experts et du gouvernement français qui a lancé en 2013 ses 34 plans de reconquête industrielle. L’usine du futur y est décrite comme un moyen de relancer l’industrie française. Pour relever ce défi, elle s’appuiera sur la convergence entre l’industrie et le monde du numérique.
La « smart factory » - ou Usine 4.0 - vise à réaliser de nouveaux gains de compétitivité et à optimiser des consommations par l’efficacité énergétique. La production est notamment maximisée en fonction du coût de l’énergie et de sa disponibilité au cours d’une journée. En théorie, ce rapprochement ne présente pas d’obstacles majeurs puisqu’il repose, en partie, sur des outils existant déjà : capteurs, automates, Big data, Internet des objets, Cloud Computing…
Dans la pratique, le challenge ne sera peut-être pas aussi facile, car il implique la mise en place une nouvelle organisation du mode de production qui donne une plus grande importance au réseau. Connectées entre elles, les machines d’une usine (ou de plusieurs sites) et des capteurs s’échangent des informations."