Facture électronique : proposer une expérience optimale et créatrice de valeur grâce à l’Open Banking.
"Introduite en France dès 2020, la facture électronique complète les mesures européennes et nationales en faveur de la transformation digitale des entreprises. En 2018, la deuxième directive européenne sur les services de paiement (DSP2) avait fortement encouragé la concurrence et l’innovation dans les services financiers, par l’initiation de paiement et l’ouverture de l’accès à la donnée bancaire. Aujourd’hui, les sociétés françaises se préparent à la facture électronique obligatoire, progressivement déployée à partir de juillet 2024. L’objectif de cette réforme : renforcer la compétitivité des entreprises grâce à l’allègement de la charge administrative, à la réduction des délais de paiement et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation.
En outre, elle permettra à l’État de mieux suivre la collecte de la TVA et de proposer des mesures de politique économique au plus près de la réalité des entreprises.
Structurée et transmise selon certaines normes, la facture électronique (e-invoicing) s’accompagne d’une obligation déclarative auprès de l’administration fiscale concernant les données de facturation et le statut du paiement de la facture (e-reporting). Elle représente une opportunité pour les éditeurs de logiciels dans la mesure où, si elle implique la mise en place d’un cadre technique spécifique, elle offre surtout la possibilité de proposer aux clients, entreprises et expertscomptables, un service de facturation à la fois conforme et hautement performant. En effet, la facture électronique est un format standard qui peut intégrer des fonctionnalités à forte valeur ajoutée propulsées par l’Open Banking.
Par exemple : la vérification de solvabilité du prospect ou encore, l’insertion de moyens de paiement par lien ou QR code au sein même de la facture. Autant de solutions qui répondent aux exigences de la comptabilité à l’ERP, tout en optimisant les parcours utilisateurs."
